L'environnement est-il devenu un produit marketing ?

dimanche 4 novembre 2007

C'est quoi la biodiversité?

Le concept de Biodiversité

Définition de la notion de biodiversité

La diversité biologique ou biodiversité, représente l'ensemble des espèces vivantes présentes sur la Terre (plantes, animaux, micro-organismes, etc.), les communautés formées par ces espèces et les habitats dans lesquels ils vivent.

La Convention sur la diversité biologique (CDB) définie de façon formelle la biodiversité dans son Article 2 comme étant la "variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces, et entre les espèces et ainsi que celle des écosystèmes".

De façon spécifique, le terme «biodiversité» signifie la variété à trois niveaux :

  • la diversité génétique au sein des espèces (cette variation génétique peut être apparente ou non). Elle se rapporte à la variété des gènes chez les plantes, animaux, champignons et micro-organismes et se rencontre aussi bien chez une espèce qu'entre les espèces. Par exemple, les caniches, les bergers allemands, les labradors sont tous des chiens, mais ils ont tous une apparence différente;
  • la diversité des espèces qui fait référence à la variété des différentes espèces (plantes, animaux, champignons et micro-organismes) tels les palmiers, les éléphants ou les bactéries
  • la diversité des écosystèmes. Elle fait référence à tous les différents habitats - ou endroits - qui existent sur la Terre, comme les forêts tropicales ou tempérées, les déserts chauds ou froids, les zones humides, les rivières, les montagnes, les barrières de corail, etc. Chaque écosystème correspond à une série de relations complexes entre les éléments biotiques (vivants), éléments abiotiques (non vivants) tels que la lumière du soleil, l'air, l'eau et les éléments nutritifs.

Deux points importants ressortent de ces différentes définitions :

  • Les espèces constituent l'élément central de la diversité biologique. Toutefois, le concept d'espèce est une classification quelque peu arbitraire qui tente de mettre de l'ordre dans un large spectre de variation dont font preuve les différents organismes vivants.
  • Les différents écosystèmes renferment différents ensembles d'espèces et de processus d'écosystèmes et que la meilleure façon de protéger les espèces et la diversité génétique au sein des espèces consiste à protéger les écosystèmes de celles-ci.

C'est quoi le développement durable?

Pour un développement économique et social respectueux de l'environnement

L'objectif du développement durable est de définir des schémas viables et conciliant les trois aspects économique, social, et environnemental des activités humaines ; « trois piliers » à prendre en compte, par les collectivités comme par les entreprises et les individus :

  • Économique : performance financière « classique », mais aussi capacité à contribuer au développement économique de la zone d'implantation de l'entreprise et à celui de tous échelons ;
  • Social : conséquences sociales de l'activité de l'entreprise au niveau de tous ses échelons : employés (conditions de travail, niveau de rémunération…), fournisseurs, clients, communautés locales et société en général ;
  • Environnemental : compatibilité entre l'activité sociale et de l'entreprise et le maintien de la biodiversité et des fonctions des écosystèmes. Il comprend une analyse des impacts du développement social et des entreprises et de leurs produits en termes de flux, de consommation de ressources pas peu, difficilement ou lentement renouvelables, ainsi qu'en terme de production de déchets et d'émissions polluantes… Ce dernier pilier étant nécessaire au deux autres.

Voir le schéma du développement durable : à la confluence de trois préoccupations, dites "les trois piliers du développement durable".

Le « développement durable » (ou développement soutenable) est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland :

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

Autrement dit, il s'agit, en s'appuyant sur des valeurs (responsabilité, participation et partage, débat, partenariat, innovation, pérennité, réversibilité, précaution et prévention et solidarité ; sociale, géographique et transgénérationelle) d'affirmer une approche double et conjointe :


  • Dans l'espace : chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de la Terre ;
  • Dans le temps : nous avons le droit d'utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations à venir.

Sémantique et histoire du concept de

« Développement durable »

De la conférence de Rio aux projets de « tourisme durable »

Depuis plus d'une décennie, le concept est devenu courant et de multiples et diverses institutions et acteurs sociaux et économiques se réclament du concept de développement durable. Ce concept est né de deux constats :

  • la fracture Nord/Sud et la recherche d'un développement humain ;
  • et de la crise écologique et l'urgence de sauvegarder l'environnement.

Le lien entre les objectifs du développement et la crise de l'environnement conduit au concept d' éco-développement développé au début des années 1970 par Ignacy Sachs et à la conférence internationale de Stockholm sur l'environnement humain en 1972. Puis le terme "Sustainable development", traduit par "développement durable" apparaît en 1980 et est officialisé et répandu par le rapport "Notre avenir à tous", (dit Rapport Brundtland) en 1987.

Le concept de « développement durable » s’est affirmé après le Sommet de la terre, tenu au Brésil, à Rio de Janeiro, en 1992. En effet, c’est lors de la conférence de Rio que cette notion est officiellement adoptée comme fondement de la coopération internationale. Elle est aujourd’hui une référence majeure pour tous les programmes d’action d’aide au développement.


Historique

1968 : création du Club de Rome regroupant quelques personnalités occupant des postes relativement importants dans leurs pays respectifs et souhaitant que la recherche s'empare du problème de l'évolution du monde pris dans sa globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance.

1972 : le Club de Rome publie le rapport Halte à la croissance ?, ou Les limites de la croissance, le titre original étant The limits to growth, rédigé à sa demande par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ce rapport donne les résultats de simulations informatiques sur l'évolution de la population humaine en fonction de l'exploitation des ressources naturelles, avec des projections jusqu'en 2100. Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du XXIe siècle une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l'appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques. 1972 (16 juin) : une conférence des Nations unies sur l'environnement humain à Stockholm expose notamment l'éco - développement, les interactions entre écologie et économie, le développement des pays du Sud et du Nord. C'est le premier Sommet de la Terre.

L'environnement apparaît en effet à partir des années 1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures et le philosophe Hans Jonas a exprimé cette préoccupation dans son livre Le Principe responsabilité (1979).

1980 L'Union internationale pour la conservation de la nature publie un rapport intitulé : La stratégie mondiale pour la conservation où apparaît pour la première fois la notion de « développement durable », traduite de l'anglais « sustainable development ».

1987 (avril) : Une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement (Rapport Brundtland).

1992 (3 au 14 juin) : Deuxième Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro. Consécration du terme "développement durable", Le concept commence à être largement médiatisé devant le grand public. Adoption de la convention de Rio et naissance de l'Agenda 21. La définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l'environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable : le progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l'environnement.

2000 (septembre) : les Nations Unies ont réaffirmé ces engagements en évoquant les « Objectifs du Millénaire », dont le souhait est de « réduire de moitié le nombre de pauvres en 15 ans ».

2002 (26 août au 4 septembre) : Sommet de Johannesburg. En septembre, plus de cent chefs d'État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Quelques grandes entreprises françaises sont présentes.

De la conférence de Rio en 1992 à celle de Johannesburg en 2002, le « développement durable » s’installe dans le vocabulaire international et s’impose dans les politiques de coopération : il s’agit de mettre en œuvre des politiques économiques efficaces, qui soient en même temps « socialement équitables » et « écologiquement tolérables ».

« C’est donc une trilogie où l’économie (produire plus, en principe au service du plus grand nombre) s’allie au social (répartir mieux, lutter contre la pauvreté) dans le respect de l’environnement (préserver la nature, donc les conditions de vie des générations futures), qui fonde les trois composantes du développement durable. La quatrième composante, transversale celle-ci, est celle de la solidarité entre générations, présentes et futures. » (BRUNEL, 2004).

2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyōto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

samedi 27 octobre 2007

vendredi 26 octobre 2007

Verte de rage - L’ours blanc va disparaître …

Faut-il attendre qu’une des espèces les plus emblématiques de l’urgence planétaire disparaisse pour que chacun se responsabilise en matière d’environnement ?

L'association WWF a lancé un avertissement selon lequel, en raison de l'inertie de la communauté internationale, l'ours polaire est menacé de disparition.

Leur avertissement fait suite à un rapport de l'office de surveillance géologique américain récent. A cause du réchauffement climatique qui fait fondre les glaces de l’Arctique, ce dernier fait état de la disparition certaine de l’ours polaire dans les années à venir.

"Nous avons désormais une confirmation officielle selon laquelle la race du plus grand prédateur terrestre s'éteindra au cours de notre vie" a déclaré dans un communiqué Neil Hamilton, directeur du programme arctique de WWF.

Rappelons que l’ours blanc dépend complètement de la banquise pour survivre puisqu’il ne peut se nourrir de phoques qu’en prenant appui sur cette plateforme de glace et qu’il jeûne le reste de l’année, lorsque la mer est libre. Or, les modèles utilisés par l'équipe américaine prévoient une perte de 42 % de surface pour l'habitat de l'ours pendant les étés, période de chasse et de reproduction, durant la première moitié du siècle. Cependant, L'organisation WWF a dit que le pronostic d'une perte des deux tiers de la population était presque certainement une sous estimation, suite aux sous estimations (env. 25%) des modèles dans la fonte de la calotte glaciaire. M Hamilton a déclaré qu'il incombe aux gouvernements de faire plus que se lamenter à la nouvelle de l'extinction prochaine d'une espèce de vie sauvage.

L'ex premier Ministre norvégien Gro Harlem Brundtland a déclaré "Il semble que le climat soit déjà instable. Pendant que nous observons le changement, les glaciers diminuent et la banquise fond. Le monde a une fenêtre de réaction étroite", ajoutant que tous les pays devraient s'impliquer dans un nouveau traité remplaçant le protocole de Kyoto, celui-ci expirant en 2012.

(Christian Bonafos, Science et Environnement)

Un lien Vert

REGARDS SUR LA TERRE -

Nature, Biodiversité et Développement

Biodiversité : la crise silencieuse

Il est désormais impossible de le nier : nous sommes au seuil d’une crise majeure. Des gènes aux écosystèmes en passant par les espèces, tous les éléments de la biodiversité se détériorent. En cause : la présence d’une seule espèce, Homo sapiens, devenu l’ennemi numéro 1 de la nature. Bien que brutale et rapide, cette détérioration sans précédent de notre environnement échappe pourtant largement à l’attention de l’humanité. En effet, l’urbanisation croissante de nos sociétés nous éloigne, nous déconnecte de la nature. Et nous fait également oublier notre dépendance vis-à-vis d’elle. C’est à cette « crise silencieuse » que Regards sur la Terre 2008 consacre son dossier. Les neufs chapitres qui le composent cherchent ainsi à clarifier les concepts, présenter les acteurs et éclairer les débats actuels afin de repenser les réponses à apporter au défi de la conservation de la biodiversité.

Que retenir de ces différentes analyses ? En premier lieu sans doute que la dégradation de la nature se poursuit inexorablement alors même que nous savons désormais à quel point la biodiversité est indispensable au bien-être humain. Toutefois, si le développement démographique et économique entraîne quasi-systématiquement une détérioration des écosystèmes, on aurait tort de réduire la relation entre nature et développement à une simple causalité négative. D’autant plus que la relation causale inverse est sans doute tout aussi importante : l’appauvrissement de la biodiversité peut à son tour saper les fondements de la croissance économique.

Mais le message principal de ce dossier n’est pas une déclaration défaitiste : malgré l’ampleur de la crise, des solutions existent. Le XIXème siècle a connu les premiers efforts de conservation de la nature. Le XXème les a intensifiés. Et au cours des dernières décennies, des structures de gouvernance locales, nationales et internationales ont été créées, de nouveaux concepts ont été définis, des approches novatrices ont été mises en œuvre. Rien de cela, bien sûr, n’a été suffisant pour enrayer la dégradation de la nature. Mais les analyses montrent toutefois que la lutte n’a pas été vaine et nombre d’expériences ont été couronnées de succès. « Nous devons maintenant clarifier nos stratégies, élargir nos efforts, déployer les politiques nécessaires et mettre en œuvre les financements requis, concluent Jacques Loup (AFD) et Sheila Wertz-Kanounnikoff (Iddri), qui introduisent le dossier biodiversité de ce deuxième opus de Regards sur la Terre ; les moyens techniques, financiers et humains existent ; à nous de savoir les mobiliser et les mettre en œuvre. »

1er Dossier ou-vert : Le « Marketing vert », c’est quoi ?

Quels sont les changements opérés par le marketing vert sur les entreprises et les consommateurs ? Comment l’environnement est mis au service de la stratégie marketing des entreprises ? Quels sont les impacts sur nous, consommateurs, et nos habitudes d’achat ?

L’environnement est-il devenu un produit marketing ? (Voir aussi notre sondage).

Première réflexion, et pas des moindres, sur l’environnement et le détournement marketing du concept même de « développement durable » réalisé par les entreprises, les publicitaires et autres promoteurs, hyper malins, qui surfent sur la tendance du moment en exploitant l’éthique verte, la responsabilité citoyenne en matière de consommation, et la bonne volonté des consommateurs, avides de bien faire, qui consomment toujours autant, mais « écologique », « vert », « citoyen ». De quoi avoir une bonne conscience avant de s’endormir persuadé d’avoir fait sa bonne action.

Où commence l’engagement citoyen en matière d’environnement ? Quels sont les effets réels ? Comment changer la donne écologique à notre échelle (et c’est possible) ?

Il faudrait ainsi prendre le temps d’analyser toutes les composantes de ce qu’on pourrait appeler le « langage vert » ! Autant de valeurs détournées que les pubs ne manquent pas de nous asséner comme la citoyenneté, l’engagement responsable, la solidarité avec les « pays du Sud » (commerce équitable), consommer « BIO » (avant c’était consommer « LIGHT »).

Oui, mais…

Citroën sous le signe de l’écologie ?

Le Grenelle environnement ou le Sarko show ?

Max Havelaar, son commerce équitable est-il la garantie d’une grande cause ?

Manger bien, manger BIO ?

Un petit tour d’horizon de la planète verte, donc, en commençant par interroger certains acteurs de l’écolo show… Quelques extraits trouvés sur le Net pour introduire notre problématique « environnement et consommation ». Plutôt que de donner des réponses pré mâchées, j’ai préféré ne pas éluder les questions que l’on se pose tous aujourd’hui.

Finalement le développement durable est-il durable, ou correspond il a un effet de mode éphémère savamment orchestré par les industriels ?

Quelle est la durabilité de l’engagement écologique des consommateurs ?


L’environnement et sa protection occupent une part de plus en plus importante de notre quotidien. Les actions de sauvegarde se multiplient, c’est ainsi que nous voyons se développer le tri sélectif, le transport vert (autobus roulant au gaz par exemple), la suppression des sacs plastiques en caisse.
Cette tendance a été initiée principalement par les citoyens et les ONG, elle commence à être utilisée par les entreprises. Que ce soit par convictions ou pour « ne pas être en retard », de nombreuses entreprises changent leurs modes de production et de consommation, deviennent de plus en plus attentives au respect de l’environnement. Ce « virage » vert peut être utilisé pour vendre plus, le Marketing Vert fait son apparition. (Extrait, aboulo.com).


Le marketing et le développement durable (ou Marketing vert)

Le concept de Développement Durable s'est largement affirmé en Europe et en France ses dernières années. Chaque secteur ou métier tente de l'adapter à son univers en créant des concepts connexes tels que :

• "Bâtiment durable"
• "Equipement durable"
• "Energie verte"
• "Haute Qualité Environnementale",
• "Architecture verte"
• …

D'un concept initialement théorique puis politique, il est aujourd'hui intégré par bon nombre d'acteurs économiques dans la vie des entreprises, même si la mode des concepts et leur inévitable turn-over associé laisse à penser que tout concept, quelle que soit la force de son contenu est appelé à disparaître ou à évoluer à court ou moyen terme. La durée de vie des concepts est d'ailleurs de plus en plus courte… Le concept d'entreprise "Citoyenne" a été remplacé par celui de "Développement Durable", qui semble atteindre en France son stade de maturité, à partir duquel il déclinera inexorablement pour être absorbé ou tout simplement substitué par un nouveau concept sociétale ou environnemental. Il n'en demeure pas moins que les problématiques environnementales perdureront.

Aujourd'hui, trois niveaux d'implication des entreprises peuvent être observées :
Niveau 1 : ces entreprises se cantonnent à des actions de communication de "façades" : la fameuse "peinture verte".

Sur ce point, il convient d'être extrêmement prudent. Plus que dans d'autres domaines, il est hautement recommandé de ne pas abuser de la crédulité des clients, pour au moins 2 raisons :

la sensibilité environnementale est grandissante

l’environnement joue sur un registre hautement impliquant sur le plan personnel, voire émotionnel.

Ainsi la démarche environnementale d'une entreprise est indissociable d'une pratique éthique.

Niveau 2 : ces entreprises souhaitent saisir les opportunités de nouveaux marchés en développant des offres produits ou services "durables".

Niveau 3 : D'autres enfin, encore très peu nombreux, vont beaucoup plus loin et intègrent le concept de Développement Durable au coeur de l'entreprise dans une démarche structurelle sur les 3 piliers :

économie

environnement

social.

L'intégration dans une politique marketing du Développement Durable constitue donc un passage obligé pour bon nombre d'entreprises dans l'industrie ou les services.

(abc marketing)


Définition

Le marketing vert est constitué de l’ensemble des actions qui visent à utiliser le positionnement écologique d’une marque ou d’un produit pour augmenter les ventes et améliorer l’image de l’entreprise. Le marketing vert peut se baser sur les caractéristiques écologiques d’un produit (matières premières écologiques, produit recyclable ou biodégradable,..), sur des promotions vertes (1 arbre planté pour un achat) ou sur les promesses environnementale de l’entreprise (fondation, actions écologiques). Dans le cadre du marketing vert, il est parfois difficile de distinguer les objectifs purement marketing d’une véritable démarche citoyenne.

mercredi 24 octobre 2007

Douchettes écologiques : un geste Eco-citoyen !

DOUCHE ECO, un geste pour l’environnement, une solution concrète pour consommer moins d’eau.

Quelles solutions propose le développement durable pour améliorer les conditions de vie de tous les citoyens sans épuiser définitivement la Terre ? Comment rénover et moderniser notre habitat en alliant confort, économie et technicité ?

Cette réflexion nous a conduit à l’utilisation d’un objet de consommation qui aille dans le sens d’un développement durable en faisant l’économie des ressources naturelles fondamentales sans pour autant sacrifier notre confort quotidien…

Les douchettes écologiques représentent une réponse efficace pour faire des économies d’eau mais aussi pour permettre une responsabilisation de chacun en matière d’environnement. Elles fonctionnent par injection d'air et permettent de gaspiller beaucoup moins d'eau puisqu'elles consomment seulement 6,5 litres d'eau par minute (au lieu de 15 litres avec une douchette classique). Autrement dit, elles permettent de diminuer de moitié les consommations d'eau !

Notre ambition n’est pas de promouvoir un objet insignifiant, à n’importe quel prix, ni de satisfaire des objectifs consuméristes en maximisant les ventes. Nous souhaitions avant tout créer un projet qui nous ressemble. Et valoriser un objet qui s’inscrive dans les problématiques environnementales contemporaines, qui porte une éthique et des valeurs fortes telles que la solidarité et la citoyenneté.

Notre engagement en matière de développement durable a commencé par notre choix de quitter Paris et de nous installer dans la Drôme pour une meilleure qualité de vie. Ce qui nous a permis rapidement de nous rééquilibrer en renouant avec des principes fondamentaux : une nutrition BIO, un rythme de vie cohérent, un environnement sain, et des projets davantage tournés vers l’environnement.

Installés depuis près de 2 ans, nous sommes propriétaires de gîtes et de chambres d’hôtes à Charols, près de Montélimar, et essayons de mettre notre motivation et notre engagement au service de notre activité professionnelle au quotidien. Nous sensibilisons, par exemple, notre clientèle au commerce équitable en proposant des produits des « pays du sud » ainsi que de la documentation pour l’informer des diverses actions de l’association Artisans du monde, notre partenaire. Nous avons également équipé nos gîtes d’ampoules basse consommation et de noix de Lavages pour le linge.

En outre, notre volonté est de concilier qualité de vie et respect de l’environnement. Nous sommes persuadés que nous pouvons agir au quotidien et faire avancer les choses à notre niveau en adoptant des gestes simples, en se responsabilisant et en changeant nos comportements individuels. C’est pour cette raison que nous avons décidés de faire connaître ces douchettes écologiques et de les vendre car elles permettent de faire un geste concret pour l’environnement, ce n’est que dans cette perspective que les comportements changeront, lorsque le développement durable sera investi par des projets opérationnels adoptés par tous les citoyens.

Lien vers le site Internet : http://www.douche-eco.com



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